Mai au jardin

Après un début de printemps froid, les températures sont maintenant plus clémentes et la végétation explose, les fleurs s’épanouissent et la faune s’active.
Les jeunes mésanges charbonnières et bleues ont pris leur envol, les lézards (j’en ai compté plus d’une dizaine dans le jardin) sont en pleine activité.
La population d’insectes est abondante, toutes sortes d’abeilles et de bourdons sont présentes ainsi que de nombreuses espèces que je n’ai pu à ce jour identifier, (mais je vais essayer de me pencher sur le problème d’ici la saison prochaine).
Mes pommiers ont hébergé des coccinelles asiatiques venues se reproduire frénétiquement. Malgré la présence de ces envahisseurs venus du bout du monde la coccinelle autochtone à sept points qui répond au beau nom scientifique de coccinella septempunctata est aussi présente dans mes plates-bandes.

Cette année, avec les gelées tardives, pas de pommes ni de cerises mais les poires devraient être au rendez-vous ainsi que les kiwis qui sont en pleines fleurs et envahis par les insectes pollinisateurs.
Au potager, les tomates et les courges sont en terre, les haricots ont levé et nous avons mangé nos premières fraises.

Le bassin prend forme, avec maintenant 2 poissons rouges et quelques jeunes plantes aquatiques.
Il est apprécié par les oiseaux du quartier, les gros comme les petits viennent y boire et se baigner.

Nouvelle de dernière minute, cette nuit j’ai eu la joie de confirmer  la présence de « mon » hérisson par piège photo interposé.

Un petit nota pour la technique photo : Certaines images en gros plan ont été faites avec un zoom Nikon 200-400 mm f4 qui avec son grossissement et sa distance minimum de mise au point d’environ 2 m permet de photographier les insectes comme les papillons sans les effrayer.
Les autres « macros » ont été réalisées avec un bon vieux micro Nikkor 55 mm f3,5 qui traine dans mon fourtout depuis 1977 (merci à Nikon d’avoir conservé la même baïonnette depuis toutes ces années).