Il m’arrive souvent de regarder par la fenêtre afin d’observer et de compter* les oiseaux de passage dans le jardin. Lorsqu’une espèce inconnue (pour moi) se pose ou vient se baigner, j’essaie d’en prendre une photo pour l’identifier ultérieurement en comparant mes images avec les données de guides ornithologiques ou de celles de sites de référence comme oiseaux.net.
Mais vu la distance à laquelle je me trouve pour ces observations, les images ne sont pas de grande qualité. Aussi ai-je eu l’envie et l’idée d’aménager au jardin un affût le plus naturel possible et situé non loin du bassin, haut lieu de rassemblement de la gente aillée.
* Je compte les oiseaux pour renseigner la base de données du site oiseaux des jardins une campagne menée par la LPO et le Muséum National d’Histoire Naturelle.
Mon choix s’est porté sur un cotinus appelé aussi arbre à perruques (cotinus coggygria) idéalement placé.
Lors d’une taille d’hiver, j’en ai profité pour éclaircir les branches intérieures du buisson. Ceci me permet de me glisser aisément au coeur de la plante et de m’y installer confortablement.
Pour compléter la partie 100% naturelle de l’affût, j’ai disposé sur l’avant une « palissade » constituée de deux supports en fers à béton soudés servant à accueillir des rameaux issus de la taille d’arbres du jardin (cerisier et noisetier). J’ai ajouté un siège rudimentaire constitué d’une grosse branche de noisetier sur laquelle est vissée une petite planche, le tout calé dans des fourches du cotinus.
De ce poste d’observation j’ai une vue imprenable pour surveiller les oiseaux venant au bassin ou dans la partie dégagée du jardin.
Voici un échantillon photographique de quelques espèces surprises depuis cet affût végétal.
D.M.
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